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Association Francaise des Personnes Affectées par le Syndrome des Jambes Sans Repos

Clinique et critères diagnostiques chez l’enfant – Ce qui peut alerter les parents
Le syndrome des jambes sans repos n’est pas limité à l’adulte, même s’il est difficile de préciser l’âge de survenue de l’apparition des premiers symptômes. Pourquoi ? parce que chez l’enfant la plainte d’impatiences dans les jambes n’est pas systématiquement exprimée par l’enfant, ni rapportée aux parents, et ceci même dans les formes sévères. Chez les sujets particulièrement jeunes, le SJSR peut être masqué par une opposition au coucher (colères, crises de larmes…). L’enfant ou l’adolescent, sans évoquer la moindre plainte, peut refuser d’aller se coucher en utilisant n’importe quel prétexte, en raison de l’association qui se fait dans son esprit entre le coucher et les symptômes ressentis. Ce refus motivé peut être alors interprêté comme une forme de déobéissance ou d’opposition face à l’autorité, pourtant il s’agit juste d’une stratégie palliant à la survenue des impatiences dans les jambes. L’enfant jeune (avant six ans) utilisera un vocabulaire qui lui est propre pour décrire ses impatiences (« coca-cola dans les jambes », fils électriques, ou araignée sous la peau). L’adolescent pourra, quant à lui, faire appel à une stratégie d’évitement, en retardant son coucher (jeux interactifs, écoute de musique…).

texte réalisé par le docteur Eric Konofal
(Centre Pédiatrique des Pathologies du Sommeil, Hôpital Robert Debré, PARIS)

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