Tél: | 03 88 30 37 24 |
Fax: | 03 88 28 33 48 |
Courriel: | [email protected] |
Webmaster: | Catherine Geyer |
Nous adhérons aux principes de la charte HONcode. Vérifiez ici. |
PRISE EN CHARGE : |
Sevrage si possible des médicaments inducteurs du syndrome des jambes sans repos tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, traitement par fer oral, équilibration du diabète. Formes idiopathiques : Le traitement dépend de la sévérité des symptômes, dans les formes légères, occasionnelles, en particulier, dans les cas ou une immobilité prolongée s’impose (voyage en avion, en voiture, spectacles, réunions), le patient peut utiliser de petites doses de levodopa ou de codéine. Dans les formes modérées à sévères un traitement quotidien est plus efficace, en particulier les agonistes dopaminergiques, qui sont recommandés en première intention. Le dosage est alors individuel, progressif, en général, par palier d’une semaine, le patient cessant d’augmenter dès qu’il obtient un soulagement suffisant. Les molécules dont l’efficacité a été rapportée lors d’études contrôlées en double aveugle sont le pramipexole, le ropinirole, le péribédil, la bromocriptine et le pergolide. En Juin 2007 le ropinirole et le pramipexol sont les seuls agonistes dopaminergiques ayant reçu l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) dans cette indication. Le dosage initial de ces produits permet généralement de trouver la dose minimale active et de limiter leurs effets nauséeux. Si ces effets secondaires surviennent, la dompéridone peut être associée. Le traitement consiste la plupart du temps en une seule prise le soir, au dîner ou deux à trois heures avant le coucher. En général, une monothérapie par agoniste dopaminergique suffit. La levodopa est encore utilisée en traitement de fond, mais en raison de sa demi-vie trop courte, elle présente l’inconvénient d’induire un rebond du Syndrome des Jambes Sans Repos au petit matin et un risque plus important à moyen terme de développer un phénomène d’augmentation (apparition de plus en plus précoce des symptômes en soirée). Le clonazépam peut permettre de faciliter l’endormissement au risque d’accoutumance et de somnolences diurne résiduelle. Les dérivés de la codéine et les opiacés peuvent soulager les patients. Ceux qui ont des formes rebelles ou douloureuses peuvent être améliorés par les traitements antinévralgiques, tels que la gabapentine, la carbamazépine, le clonazépam. Remarque: Toutes ces thérapeutiques ont des effets secondaires plus ou moins importants. Leur utilisation demande une étroite collaboration entre le prescripteur et son patient et beaucoup de «patience» pour trouver le, ou les bons remèdes, donnés au bon moment et à la bonne posologie. Le patient doit avant tout faire confiance à son médecin et lui signaler tout effet secondaire ou toute baisse d’efficacité du traitement en cours, sans pour autant l’en rendre responsable. « réf : I. Arnulf, Impact Médecine n° 84. Juin 2004 » Avertissement : Les noms des médicaments cités dans cette rubrique le sont à titre indicatif, la prescription revenant toujours au médecin ayant en charge la pathologie concernée. En raison de l’évolution des sciences médicales, l’éditeur recommande une vérification des attitudes diagnostiques ou thérapeutiques proposées. Ceci est particulièrement vrai lorsque les traitements ne correspondent pas aux articles de l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). |
texte réalisé par le docteur Isabelle ARNULF
Médecin Responsable de l'Unité Fonctionnelles des Pathologies du Sommeil
Hôpital de la Pitié Salpêtrière
PARIS
derniere modification juillet 2007
Les informations fournies sur ce site sont destinées à améliorer, non à remplacer, la relation qui existe entre le patient (ou visiteur du site) et son médecin.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles. Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers
L'information de santé et médicale de notre site est rédigé par du personnel de santé qualifié - ou des médecins spécialistes." ou "par les membres de notre conseil scientifique
© A.F.S.J.R 2011